► Le droit des femmes est un combat de tous les jours
A l'occasion de la journée de lutte pour les droits des femmes, la CFDT rappelle avec force que la réduction des inégalités reste une priorité .
Nous vous invitons à prendre connaissance du communiqué de Marie-Andrée Seguin, secrétaire nationale de la CFDT.
"Journée internationale pour le droit des femmes - La concertation devra aboutir à des mesures concrètes".
DÉCLARATION DE
Marie-Andrée SEGUIN, SECRÉTAIRE NATIONALE DE LA CFDT
JOURNEE INTERNATIONALE POUR LE DROIT DES FEMMES
La concertation devra aboutir à des mesures
concrètes
A l’occasion du 8 mars, journée de lutte pour les droits des femmes, la CFDT
rappelle avec force que la réduction des inégalités reste une priorité.
Aujourd’hui, dans le monde entier, des actions sont lancées pour exiger une
nouvelle norme de l’Organisation internationale du travail (OIT) contre les
violences sexistes et sexuelles, qui soit reconnue par les décideurs. La CFDT exige
également une série de mesures pour la protection des victimes et des
témoins, y compris dans l’entreprise, avec :
‐ Un engagement de la responsabilité de l’employeur,
‐ Une mise en place de référents formés et indépendants,
‐ Une formation de l’ensemble des professionnels et des représentants du
personnel,
‐ Une augmentation des moyens pour permettre aux associations d’aide
aux victimes de jouer leur rôle
Au niveau national, le Premier ministre et la ministre du Travail ont présenté hier un
plan d’une vingtaine de mesures pour lutter contre les inégalités salariales
entre les femmes et les hommes dans l’entreprise et contre les violences sexistes
et sexuelles dans le monde du travail. L’objectif est de passer à une obligation de
résultat en matière d’égalité femmes hommes.
La CFDT salue ces annonces volontaristes et concrètes et notamment :
‐ La systématisation de l’inscription du sujet des violences sexuelles et
sexistes au travail à l’ordre du jour des Comités social et économique
(CSE) dans les entreprises,
‐ Le rôle de prévention dédié aux branches professionnelles et aux
Commission paritaire régionale interprofessionnelle (CPRI) qui touche
l’ensemble des entreprises,
‐ La révision des systèmes de classifications,
‐ La volonté d’aller vers un égal accès à la formation,
‐ L’outillage des branches professionnelles.
La CFDT attend maintenant des référentiels communs afin de comparer les
situations de travail et les rémunérations. Les travaux du Conseil supérieur de
l’égalité professionnelle doivent être mobilisés dans ce cadre.
La CFDT salue la volonté du gouvernement d’avancer sur ces sujets. Elle
s’inscrira activement dans la concertation lancée par le Premier ministre. Elle
en attend des mesures concrètes, qui devront passer par des obligations et
des actions de l’Etat, autour de l’égalité femmes hommes, au sein des
entreprises.